Pourquoi le moteur chauffe
Le moteur produit des calories en surnombre, et le radiateur les dissipe dans l’air ambiant. Il en résulte une température d’équilibre. Il suffit que le moteur produise plus (forte côte, ou problème de culasse par exemple) ou que le radiateur dissipe moins (forte chaleur, radiateur entartré, ventilateur défaillant, etc.) pour que la température d’échange augmente. Si elle atteint 103 °C (ébullition du liquide de refroidissement), c’est la surchauffe.
Réduisez l’allure
Ralentissez jusqu’à 80 km/h. Le but immédiat est de stabiliser l’aiguille, voire de la faire redescendre. En modérant l’allure, le moteur est moins sollicité, ce qui abaisse la production de calories et donc permet au radiateur de « retrouver du souffle ». Si l’aiguille reste haute, cherchez vite un autre problème (fuite, courroie cassée, etc.).
Mettez le chauffage
En mettant les manettes du chauffage à fond, ventilateur au maximum, vous pompez des calories supplémentaires au moteur par le biais du radiateur de chauffage vers l’habitacle. Cet inconfort est le « prix » à payer pour arriver sans casser le moteur. Ouvrez grand les fenêtres et buvez frais.
Refroidissez le radiateur
Une auto qui chauffe aura tendance à surchauffer dans les fortes côtes (montée de col par exemple). Il peut donc s’avérer utile de s’arrêter (et d’ouvrir le capot) avant que l’aiguille flirte avec la zone rouge pour laisser refroidir le moteur. Vous raccourcirez l’arrêt en arrosant le radiateur à l’eau froide, ce qui améliorera l’échange thermique entre les ailettes et l’air ambiant. Ne versez surtout jamais d’eau directement sur le moteur.
Déjouez la sonde du ventilateur
Le ventilateur force l’air ambiant au travers des ailettes du radiateur. Il se met en route dès que la température du moteur augmente au-delà d’un certain seuil (environ 96 °C) et la ramène vers une valeur plus raisonnable (environ 92 °C). Le mettre en route en permanence quand le moteur chauffe ne peut pas nuire. Reliez ensemble les deux fils qui arrivent à la sonde du radiateur.